Le 02/11/2022
L’écologie punitive à l’encontre de l’espèce humaine se développe aussi au cœur du Bassin d’Arcachon et progressivement dans tout le Bassin = le développement des zones interdites à la plaisance qui se cumule à l’exhaussement des fonds vaseux. Ce qui a pour conséquence de densifier bêtement les dernières zones autorisées et accessibles. Une majorité de nos élus laisse faire. Il n’y a pas de coalition déterminée -ou suffisante - à combattre ce Cheval de Troie. Au contraire, on alloue des budgets très conséquents pour ce faire. La vie des personnes, des entreprises, de leur famille n’est pas autant considérée sur ce territoire que celle des oiseaux.
Ce développement intrusif prend la forme de plusieurs moyens pernicieux pour y aboutir que l’on retrouve bien souvent :
- Absence de fondement scientifique pour légitimer un arrêté préfectoral,
- Seule consultation de comités scientifiques constitués d’écologistes engagés désignés par les pouvoirs politiques au lieu de consultation d’entités privées indépendantes,
- Absence de comptage contradictoire et organisé par les pouvoirs publics pour établir un véritable dossier de la fréquentation du Bassin d’Arcachon, (la commission, initiée depuis le 18 décembre 2020, n’a toujours pas abouti à un dossier de statistiques étalées dans le temps et contradictoires avant la mise au vote du plan de gestion de la RNN et notamment par le PNM BA pourtant initiateur… + grand silence des gestionnaires du PNM BA)
- Communication prosélyte de la SEPANSO sans avis ni accord du Comité Consultatif. Ce communiqué de 5 pages en est une nouvelle preuve. Ce n’est pas le Comité Consultatif qui s’exprime mais bien la SEPANSO. Ce qui confirme l’autoritarisme qui découle de cette situation réglementaire. Autre exemple passé, nous avons dû intervenir auprès de la Sous-préfecture pour faire enlever des igloos les documents ‘’promotionnels’’ / France Nature Environnement et SEPANSO. Également, les chiffres diffusés/ infractions sont toujours sans définition préalable et contradictoire des modalités de comptage.
- Absence de volonté de partage du territoire d’Arguin, du Toulinguet et de toutes les zones maritimes alentours sous motif de préservation d’espèces protégées alors que la nature démontre ses propres libertés … Les sternes ont disparu malgré une règlementation drastique / présumés responsables et coupables…
Concernant le CP de la SEPANSO :
La nouvelle carte de la RNN d’Arguin démontre, s’il le fallait, le quartier libre que les pouvoirs publics autorisent à la SEPANSO : les ZIO ont été totalement ignorées de l’information graphique ! Pourtant elles restreignent, en réalité sur le terrain – et avant le nouvel arrêté 2022 -, de plus de 50 % aujourd’hui la zone allouée au mouillage ! Et ce, à marée basse. A marée haute, ce droit supposé se restreint à quelques centaines de mètres.
Les usagers d’Arguin, par leurs représentants, ont accepté bien volontiers de réduire la zone de mouillage du 1er novembre au 31 mars dans l’intérêt de l’avifaune. En revanche, pour obtenir quelques centaines de mètres supplémentaires de mouillage, ou autoriser les pêcheurs venus de loin à pouvoir stationner dans les caouènes pendant quelques minutes, il faut se battre pour en justifier la légitimité. Quand ce n’est pas carrément refusé sous prétexte de la sempiternelle sécurité.
Il devrait y avoir une limite à l’écologie dogmatique. Ce serait des études scientifiques et des études socio-économiques indépendantes gérées par des entités dont les représentants sont élus par leurs membres et non pas désignés par les pouvoirs publics qui en préforment les décisions.
Nous demandons le retrait de ce communiqué de presse car trop partial et politisé .
Concernant le nouvel arrêté de mouillage, la définition de la limite sud est inapplicable sur site.
Joël CONFOULAN
Président